Un monde surnaturel

25Mar/19Off

En plein ciel

Le week-end dernier, alors que j'étais chez des amis à Lyon j'en ai profité pour m'essayer à une nouvelle activité : le pilotage d'avion. Pas un gros appareil, évidemment : un Cessna 150, un avion particulièremen maniable. Et je dois dire que j'ai bien apprécié cette escapade. J'appréhendais un peu, car j'étais persuadé que le pilotage soit délicate, mais en fait, je n'ai éprouvé aucune difficulté. Preuve en est, j'ai appris ce jour-là qu'on peut apprendre à piloter un avion avant même d'avoir son permis de conduire : c'est vous dire combien c'est accessible ! Et il y a deux raisons à ça. D'abord, piloter est à mon sens plus facile que rouler sur une route. Les instruments de bord sont assez nombreux, mais pendant le vol, ils ne servent quasiment pas. Puis, quand on est dans les cieux, on est seul dans le ciel ! Du coup, il est possible d'obtenir son sa licence 3 ans avant la majorité. Suite à cette sympathique initiation, je me demande pourquoi je ne me suis pas lancé avant ça, avec ma fascination pour tout ce qui vole. Pourquoi j'ai sauté le pas en étant chez des amis ? C'est que ça se passe presque toujours ainsi. Au contraire, même. C'est toujours lorsqu'on est en vacances qu'on fait de nouvelles choses. C'est tout de même aberrant, en fait. J'ignore à quoi c'est dû. Peut-être que quand on est en vacances, on choisit les expériences plutôt que les biens de consommation. J'essaierai de changer cette tendance en essayant des activités inédites près de chez moi. En espérant que je m'y tiendrai ! Et si vous êtes intéressé par l'idée de piloter, je vous mets en lien le site par lequel je suis passé pour mon initiation de pilotage d'avion à Lyon. Pour plus d'informations, allez sur le site de cette activité de baptême de pilotage avion à Lyon et retrouvez toutes les informations.

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18Mar/19Off

L’œuvre de Blanquer

Mais si mais si, pour l’oeuvre de Jean-Michel Blanquer, c’est à Najat Vallaud-Belkacem qu’il faut dire merci ! Jean-Michel Blanquer a donc explosé les compteurs de « L’Emission politique », avec 71% des personnes convaincues dans le sondage final. Blanquer, c’est « le vice-président » selon Le Point, et « la nouvelle star » selon Valeurs actuelles. Il ne s’agit pas là de mettre en cause ses compétences, ni son bon sens et son habileté politique. Mais on oublie un peu trop facilement à qui Blanquer doit en priorité son immense popularité. La personne à qui le ministre pourrait dire : « je lui dois tout ». Emmanuel Macron, le président qui lui a fait confiance ? Alain Juppé, ce fourier du macronisme, qui l’avait abondamment consulté pour la construction de son programme éducatif ? Gilles de Robien et Luc Chatel, qui lui ont permis de faire ses armes au ministère ? Enquete · 11 jan. Voilà un mensonge assez ahurissant. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a été élu président du Conseil régional de Bretagne. Contrairement à la promesse faite par François Hollande d'interdire à ses ministres de cumuler les mandats, Le Drian va cumuler. Mais il a annoncé qu'il ne cumulerait pas ses indemnités de ministre et celles de président du Conseil régional qui devaient lui rapporter 5 512 euros brut par mois. Dans cet article, Le bras droit de Le Drian expliquait même que "l'abandon des indemnités de président durera tant que Jean-Yves Le Drian assumera sa double responsabilité" à la région Bretagne et au ministère de la Défense. Pas vraiment. Car selon Le Canard enchaîné, si Le Drian a renoncé à son indemnité de président du Conseil régional, il touchera bien des indemnités de conseiller régional. Soit 2 661 euros d'indemnités par mois. Une somme a ajouté à son salaire de ministre, d'un montant de 9 940 euros par mois. Au total, Le Drian va donc gagner 12 601 euros. Certes, il a renoncé à l'indemnité la plus élevée, celle de président du Conseil régional. Mais, en réalité, Le Drian n'avait pas le choix : la loi du 14 avril 2011 plafonne à 2 757 euros les indemnités supplémentaires que peuvent percevoir les ministres en cas de cumul. Conclusion : Le Drian ne pouvait pas cumuler son salaire de ministre avec celui de président du Conseil régional.

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