Un monde surnaturel

9Oct/19Off

Plein ciel!

Samedi dernier, j'ai effectué un saut en parachute à Maubeuge. Ce jour-là, il faisait particulièrement beau, et j'avoue que j'ai été frappé par l'intensité de cette journée. Pourtant, j'avais lu de nombreux récits sur le web pour savoir ce qui m'attendait, mais comme toujours, il y a toujours une sacrée distance entre lire un récit et le vivre sont deux choses très différentes. La phase de chute libre ne dure en fait en elle-même qu'une cinquantaine de secondes. Ce qui fait cher la seconde, vu le prix du saut. Mais l'expérience s'ouvre en fait bien avant le saut en lui-même. Ca vient au matin, quand on se lève et qu'on est troublé par cette pensée : « c'est aujourd'hui que je vais sauter depuis un avion, à 4000 mètres d'altitude ». Je peux vous garantir que ça renverse la manière de considérer la journée ! Le détail le plus insignifiant prend un sens nouveau. Entendre une phrase aussi innocente que « A tout à l'heure, surtout » suffit à augmenter le rythme cardiaque. Je suis allé l'aéroclub, où j'ai pu discuter avec les autres participants, et en particulier avec nos anges-gardiens. Puis nous avons suivi le briefing, nous exposant comment un morceau de tissu était censé nous permettre de nous en sortir. Et c'est juste après que les choses se sont corsées. Une fois équipés nous sommes montés dans l'appareil. Ce dernier paraît bien léger. La peur m'a envahi. Cinq minutes plus tard, après s'être serrés à l'arrière et on a décollé. A bord, je n'arrête pas de regarder vers la portepar laquelle je suis censé sauter :un simple rideau en plastique maintenu par quelques boutons pressions. Brusquement, la porte s'ouvre : le premier duo va sauter. Je croise le regard du candidat, un peu pâle. La seconde d'après, il a plongé par la porte de l'avion. Mon tour est venu. Je prends position, repense aux règles, et me retrouve quelques secondes plus tard face au vide. Tout paraît invraisemblable, à tel point que je me demande si je ne suis pas encore dans mon lit. Deux secondes plus tard, je chute à plus de 200 km/h. Et là, c'est parti pour quelques secondes de vertige. Un moment impossible à dépeindre. Je tombe à une telle vitesse que l''air devient un matériau palpable. Enfin, le parachute s'ouvre, et le bruit assourdissant du vent cède place à un silence éclatant. C'est la fin d'une expérience extraordinaire. Mais cette minute n'est pas près de s'effacer ! Si vous aussi, vous voulez découvrir les joies du saut, voici un lien vers le site par lequel je suis passé pour ce baptême de chute libre. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de cette expérience de saut en parachute à Maubeuge.

Taggé comme: Commentaires